Baxter ♠ If I lose myself tonight, it'll be by your side.

« I need another story, something to get off my chest.
My life gets kinda boring. Need something that I can confess. »

Baxter ♠ If I lose myself tonight, it'll be by your side. 131119tumblrinlinemgxv0v5kTf1rdwecg

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Baxter Tobey Madden

29 ans ■ 25 avril, Birmingham ■ professeur de mathématiques ■ célibataire

→ And I won't sit down.

Baxter est enseignant au Chicago High School uniquement depuis la dernière rentrée scolaire en date. Par conséquent, cela ne fait même pas encore un an qu'il y travaille. Si au départ il possédait quelques angoisses à l'idée d'être professeur dans un pays qui n'est pas le sien et dans une ville qu'il découvrait pour la toute première fois, aujourd'hui ses craintes ne sont plus que souvenirs tant elles semblent bien loin de lui. Certains diraient même qu'il s'y sent comme un poisson dans l'eau. Son petit accent british a très vite fait l'unanimité auprès des autres enseignants mais aussi de la plupart des élèves. Ainsi, il cultive au quotidien son « exotisme » parmi toute cette population bien américanisée afin de se faire un nom plus facilement. Il faut dire que ses choix vestimentaires aident aussi énormément à le faire sortir de la masse commune. Il aime se faire remarquer et cela se sent. Sans doute cela embête-t-il une petite poignée de personnes mais comme Baxter semble le faire avec aisance, cela n'est pas resté dérangeant bien longtemps. Il n'a pas d'avis vraiment arrêté sur l'établissement en lui-même. Il s'y sent bien et trouve cela même amusant de retrouver certains clichés américains dans le lycée comme ceux que l'on peut apercevoir dans les séries ou films. Lui qui est issu d'une éducation relativement stricte, en Angleterre les choses ne se déroulent absolument pas comme cela, il ne juge guère ce job compliqué. Les heures sont peu nombreuses, le travail est loin d'être harassant, et malgré quelques têtes brûlées parmi les étudiants, il a su se faire sa petite place. Les mathématiques ne plaisent pas toujours mais peut-être qu'un professeur tel que lui change la donne, non ?

→ And I won't shut up.

I'll scream just to get your attention. I have seen what happens to a lonely heart. And I'll scream just to get your attention. I have seen the nightmares that tore us apart.

« C'est maintenant que tu rentres ? » s'enquit Baxter d'une voix traînante et fatiguée. Assis à même le sol depuis quatre bonnes heures maintenant et contre un petit bout de mur, le jeune homme semblait épuisé. Ses traits étaient tirés à l'extrême, son dos était probablement bloqué depuis bien longtemps et la circulation sanguine dans ses jambes avait cessé de se faire. Tout comme son espoir de le revoir ce soir qui s'était jusque là éteint, avant cette fameuse seconde où la porte d'entrée s'était ouverte. Le but n'était pas de faire une scène, du moins en apparence, car il avait pleinement conscience de paraître suffisamment pitoyable comme cela pour en rajouter une couche. Mais qu'y pouvait-il ? A dire vrai, ces mêmes apparences ne pouvaient être sauvées à ce stade avancé de leur relation. Et le jeune professeur de mathématiques n'était hélas pas certain de pouvoir lutter davantage contre le fléau grandissant qui s'abattait chaque jour un peu plus sur le sommet de sa tête.
« Je t'ai envoyé un message pour te prévenir du retard de mon vol. » lança Troy tout en déposant ses affaires dans l'entrée ainsi que son manteau qu'il accrocha à la place qui lui revenait.
Cet homme mentait comme un arracheur de dents et malgré cela, le petit anglais ne perdait pas patience avec lui, au contraire, il faisait preuve d'une clémence déconcertante, limite malsaine. « J'ai appelé ta mère pour savoir si elle avait eu de tes nouvelles. Mais visiblement tu ne l'avais pas contacté, elle. » Alors que Troy, très proche de sa génitrice, lui envoyait obligatoirement un message avant chacun de ses vols. Et si, effectivement, son avion avait pris du retard elle en serait par conséquent forcément informée. Ce qui, ce soir, n'était de toute évidence pas le cas. Il ne pouvait s'agir d'un oubli. « J'ai vérifié sur le site de la compagnie, » reprit aussitôt en Baxter en constatant le silence de la part de son compagnon qui ne souhaitait pas commenter des faits pourtant véridiques. « Aucun retard n'était annoncé. Le vol de Chicago est parti à l'heure. » Au lieu de se sentir mal à l'aise car piqué au vif, ce qui aurait représenté une réaction typiquement humaine et normale, Troy ne fut nullement décontenancé par les propos accusateurs de son homme. Il choisit même de s'enfoncer encore plus dans son mensonge. « Ah oui, c'était un problème de bagages ! » fit-il semblant de se rappeler. L'excuse du vol avait déjà été utilisée la dernière fois, oups. « Les sacs ont tardé à arriver car ils avaient quelques soucis avec les tapis il me semble. »

Dans un faible soupir, Madden tira une dernière fois sur sa cigarette allumée avant de l'écraser aux côtés de ses nombreuses semblables dans le cendrier pratiquement rempli de mégots. « Je suis désolé de rentrer aussi tard, tu n'aurais pas dû m'attendre. » Baxter se remit difficilement debout, s'étira de tout son long puis reporter son attention sur le trentenaire. « Je n'aurais pas dû, effectivement. » Son regard était triste, ses yeux cernés et sa mine déconfite. « Tu as pleuré ? » demanda alors Troy, les sourcils froncés. « A ton avis ? » rétorqua simplement le professeur en regagnant la chambre à coucher d'un pas lent, déçu. « Babe... » soupira mollement l'irlandais en le suivant de près. « Ne me fais pas la tête, s'il te plaît. » Lui faire la tête ? Était-ce là son unique tracas ? Une fois de plus il lui mentait ouvertement et sans aucune discrétion et la seule chose qu'il craignait était un léger froid entre eux ? Lamentable, même de sa part. « Tu sens l'alcool, » fit remarquer Baxter lorsque son amant vint se lover dans son dos, passant ses bras autour de sa taille. « Oui bon, j'ai peut-être bu un ou deux verres avec des collègues à l'aéroport. Mais je pensais que tu dormirais déjà alors je n'ai pas fait attention à l'heure. » Sa main lui caressa tendrement l'abdomen comme à la manière d'une bouilloire réchauffante, geste qu'il affectionnait tout particulièrement. « Pourquoi tu me mens, Troy ? » Il posa quelques doigts hésitants par-dessus les siens avant de lui retirer délicatement sa main afin de pouvoir se retourner pour lui faire face. « Tu as vu quelqu'un ce soir, c'est ça ? » Les traits de l'accusé se décomposèrent progressivement tandis qu'il l'attrapait par la taille pour conserver un minimum de contact entre eux. « Sois honnête avec moi... La vérité, c'est tout ce que je veux entendre. » Baxter ne participa pas à l'échange affectif et garda ses deux bras le long de son corps frêle. « La vérité, hein ? » reprit le pédiatre d'une voix moins superficielle qu'à son arrivée. Les yeux larmoyants du petit brun s'illuminèrent presque à ses paroles et il hocha doucement la tête pour l'inciter à poursuivre sur sa lancée. « Alors oui, j'ai rencontré quelqu'un dans un pub. On a échangé quelques mots, quelques verres et... » Mais en voyant la douleur flagrante se lire sur le visage de son homme, Troy interrompit là son discours et encercla ses joues de ses deux mains presque tremblantes. « Hey... Tu sais que c'est toi que j'aime. Cet appartement, cette vie, ce foyer... On s'est battu pour l'obtenir, tu t'en souviens ? » Le professeur déglutit bruyamment sa salive tout en faisant un petit 'oui' timide de la tête. La relation avec son père avait toujours été très tendue depuis qu'il lui avait annoncé sa bisexualité, autrement dit depuis l'adolescence, mais l'erreur fatale fut principalement commise lorsqu'il eut la brillante idée de vouloir lui présenter son petit ami, Troy. Cela faisait maintenant quatre ans qu'ils étaient ensemble et Baxter ne parlait pratiquement plus du tout à son paternel. Une vie avait été mise entre parenthèses pour qu'une autre puisse débuter ; c'était ce qu'il se disait chaque matin avant de mettre un pied par terre. Alors oui, il voulait croire à leur histoire. Il refusait d'admettre que tous ses sacrifices avaient fini par ne servir plus à rien avec le temps. Bien entendu, il ne regrettait aucunement d'avoir fait preuve de sincérité auprès de son père mais il lui arrivait tout de même parfois d'avoir des petits coups de mou comme cette nuit là où sa volonté de se battre avait cessé de l'accompagner.

« Je voulais te l'annoncer demain mais je pense que tout de suite est le meilleur moment. » Il déposa un tendre baiser sur les lèvres charnues de son petit ami qui n'opposa aucune résistance, comme à son habitude, passif au possible. « Mes efforts ont fini par payer et tous ces voyages au bout du monde n'auront pas été inutiles. » Battant plusieurs fois des cils, Baxter se décida finalement à se tenir doucement à sa taille. « Ils m'ont proposé un poste de pédiatre dans un hôpital pour enfants à Chicago et je pense qu'il est temps pour nous de laisser Londres loin derrière nous pour découvrir de plus belles choses ailleurs. » Même si à ses yeux Chicago sonnait davantage comme LA ville démoniaque par excellence, car bon nombre de ses tromperies – pour ne pas dire toutes – se sont passées là-bas, il fallait bien avouer que l'idée l'enchantait malgré tout. Avoir un œil sur lui et être présent à ses côtés tous les jours le dissuadera peut-être d'agir comme le plus parfait des petits connards. « Qu'est-ce que tu en dis ? » L'anglais se mordit fermement l'intérieur de la joue puis hocha vivement de la tête avant de passer ses bras autour de son cou. « Je suis partant. Et je sais que cette fois les choses s'arrangeront. » Il s'agissait là d'une seconde chance – enfin... il a cessé de les compter avec le temps – inespérée pour leur couple, il ne fallait surtout pas la laisser passer. Il croyait désespérément en leur couple, autrement il n'en serait pas là à l'heure actuelle, et aujourd'hui se décidait le tournant le plus important de toute sa vie. Il avait la possibilité d'arrêter là les frais ou de poursuivre son chemin à ses côtés. C'était maintenant ou jamais. Mais son choix était tout fait. Son corps tout entier, y compris l'ensemble de ses organes vitaux ou non, brûlaient d'amour pour ce petit bout d'homme qui se tenait actuellement devant lui. La réponse était oui. Oui, il le suivrait à Chicago.

→ And most of all I will not grow up.

→ A l'image de son physique frêle, Baxter a un appétit de moineau pour ne pas dire quasi-inexistant. Pour commencer, il ne mange que très rarement le midi mais aime tout de même faire acte de présence au réfectoire. De tous les aliments présents sur son plateau, il se nourrit principalement de l'entrée et ne touche pas au reste. Autrement il lui arrive aussi de ramener lui-même des fruits et légumes, ce qui passe le plus facilement en temps normal. → Il fume trop, bien trop. Il sait pertinemment qu'il devrait arrêter mais en ayant commencé à l'âge de seize ans, il lui semble désormais impossible de mettre un terme à cette addiction coûteuse. → Il n'est pas vraiment maniaque dans la vie de tous les jours, toutefois il existe un sujet sur lequel il reste et restera intransigeant. Les cheveux. Il fait une réelle petite obsession là-dessus. Il lui est très difficile de supporter la vue d'un cuir chevelu sale, gras, ou que sais-je. Quant aux pellicules, n'en parlons même pas. → D'ailleurs à ce propos, les siens sont la principale raison de ses retards répétés. Un professeur de mathématiques non ponctuel ? Oui, ça existe. → Certains diraient qu'il a un problème vestimentaire, d'autres qu'il n'a aucun goût. En réalité, il aime simplement les vêtements colorés et n'éprouve aucune gêne à l'idée de porter un gilet orange ou des chaussures bleus. Ses origines anglaises sont probablement – voire très certainement – responsables mais c'est aussi ce qui le rend unique au sein de ce lycée. Il ne passe pas inaperçu malgré ses airs fragiles. → On l'a souvent taquiné sur son poids trop faible ou bien sur ses membres pas suffisamment épais. Mais il peut se targuer, lui, d'être extrêmement souple à la différence d'autres bulldozers aux bras beaucoup trop larges pour faire le moindre étirement. Il profite donc de son agilité en pratiquant le yoga, depuis plusieurs années maintenant. → Sans ses lunettes il est myope comme une taupe mais personne ne le sait. Car quand il ne les met pas, les lentilles de contact s'occupent de rectifier sa vue approximative. → Il est entré au conservatoire de Birmingham et y est resté près de deux ans avant que son père ne l'oblige à arrêter de suivre cette voie, notamment en lui coupant les vivres. → Il suit de très près la chorale du lycée qui, avouons-le, n'est pas l'activité extrascolaire la plus populaire. Oui, cliché mais vrai. → Il n'aime pas du tout la chaleur et la chaleur ne l'aime pas non plus. Elle le lui rend bien car passée une certaine température, son corps démontre son mécontentement par des saignements de nez pouvant parfois être très impressionnants. Mais rien de grave, il a déjà consulté. → Le piano est sa première vocation, LA grande passion de toute sa vie. D'ailleurs, aussi petit soit son appartement il a réussi à faire parvenir le sien jusqu'à Chicago. En dehors de ses heures de boulot au lycée, il donne plusieurs fois par semaine des cours de piano à des enfants comme à des adultes. Une bonne manière d'arrondir les fins de mois et de rester en contact avec la musique, même s'il collabore souvent avec le professeur en rapport avec cette matière à l'école. Il n'est d'ailleurs pas rare de le voir faire des démonstrations aux élèves ou aider certains qui peinent à lire les partitions.

Citation :

AVATAR

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